Les 530 millions d’Européens doivent repenser ce qu’ils mangent et comment ils produisent leurs aliments. Le rôti de bœuf et le pudding du Yorkshire sont des plats traditionnels anglais, mais la consommation régulière de viande au Royaume-Uni et dans toute l’Europe est en train de devenir irréalisable à long terme.
Pour diverses raisons liées à l’environnement et à la santé, on doit envisager les aliments différemment. Passer à une alimentation moins riche en viande et à un système agricole plus intelligent, utilisant moins de produits chimiques et favorisant la biodiversité dont nous dépendons tous pour notre survie, serait une très bonne idée.
L’agriculture traditionnelle est une menace
L’agriculture européenne menace la biodiversité, dont la perte est alarmante. Près de 20 % des oiseaux communs ont disparu en l’espace d’une seule génération. D’ailleurs, la perte des trois quarts des insectes volants sont vraiment déplorables.
Voici le secteur agricole durable :
La plupart des exploitations commerciales de bœuf, de porc et de poulet reposent sur l’importation de protéines végétales pour l’alimentation animale, ce qui signifie en réalité que l’Europe importe des terres agricoles d’ailleurs dans le monde. Ce n’est pas durable, l’Europe doit réduire son empreinte alimentaire mondiale. S’attaquer aux défis de l’alimentation durable, de la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles et de la lutte contre le changement climatique nécessite une transition en profondeur du système agricole et alimentaire du continent.
Le respect de la biodiversité conduit à une meilleure nutrition
En décembre 2018, l’ONU et ses partenaires ont lancé l’Académie du paysage, première plateforme d’apprentissage numérique sur l’approche paysage. L’académie offre aux jeunes, aux entrepreneurs verts et aux professionnels les compétences dont ils ont besoin pour conduire le développement de paysages durables.
L’approche paysagère est une théorie de l’utilisation et de la gestion des terres qui cherche à concilier simultanément des utilisations des terres concurrentes pour atteindre des objectifs sociaux, environnementaux et économiques. Il met l’accent sur la participation de plusieurs parties prenantes à la prise de décision et à la gestion, afin de comprendre les processus de changement, de proposer des solutions à plusieurs échelles et d’améliorer la résilience des communautés locales et de leurs environnements.