Dans l’une de ces histoires de box-office aléatoires au cours du week-end de Thanksgiving, Johnny English Strikes Again a porté son chiffre d’affaires mondial à 142,3 millions de dollars. Ce chiffre est par ailleurs inférieur au montant brut de 160,1 millions de dollars de Johnny English en 2003.
La somme dépensée par Universal et Comcast s’est située à 25 millions de dollars pour la production de ce film. Ce montant est inférieur aux dépenses des deux premiers films, qui sont toujours considérés comme des films à succès. Ce qui est intéressant, c’est que le film d’action comédie ne connaît pas un grand succès au États-Unis.
Une bonne recette pour le film
Le film mettant en vedette Rowan Atkinson a obtenu 28 millions de dollars en Amérique du Nord à la fin de 2003, 20 millions en Allemagne, 31 millions au Royaume-Uni, 7,6 millions en Australie et 132,5 millions de dollars dans l’ensemble des autres pays.
Voici la bande annonce du dernier volet du film anglais :
Huit ans plus tard, il y a eu Johnny English Reborn, qui a gagné 8,3 millions de dollars en Amérique du Nord. Mais la suite du film d’espionnage anglais a rapporté 151,7 millions de dollars à l’étranger, 33 millions de dollars au Royaume-Uni et 13 millions en Australie.
Une rentabilité exceptionnelle pour la société de production
Au cours des sept dernières années, la plupart des grands films du studio sont devenus encore plus dépendants du box-office à l’étranger, comme Inferno, Warcraft, Return of Xander Cage et xXx. Ces films ont réalisé entre 80 % et90 % de leurs recettes à l’étranger.
Sans compter les productions britanniques telles que Mr. Bean et Bridget Jones, d’autres films ont connu un franc succès dans d’autres pays que les États-Unis. Avec un budget relativement faible, ces productions ont multiplié par cinq leur investissement.