Le Parlement britannique avait décrit les animaux comme des êtres « incapables de ressentir de la douleur ou des émotions », il y a quelques mois. Pourtant, le pays fait désormais une avancée majeure dans le traitement réservé aux animaux vivants.
Des caméras dans les abattoirs d’Angleterre
Les révélations médiatiques faites en France et dans le monde se sont multipliées ces derniers temps. Il n’est plus rare de voir des cas de violence se répéter dans les abattoirs. Les associations de protection des animaux luttent pour que ces établissements pratiquent une totale transparence sur les traitements infligés aux animaux.
L’Angleterre a donc décidé de prendre une mesure visant à obliger les abattoirs à placer des caméras de vidéosurveillance dans leurs locaux. Cette loi entre dans le cadre du programme issu du Parti conservateur et devra être appliquée dans tous les abattoirs dans lesquels se trouvent des animaux vivants.
Des accès illimités aux images enregistrées pour les vétérinaires
Grâce à cette loi, les vétérinaires bénéficieront d’un accès illimité aux tournées dans les abattoirs. Ils pourront ainsi s’assurer du respect effectif des normes de bien-être dans le pays. Les abattoirs ont six mois à compter du 7 mai pour mettre en place un dispositif de vidéosurveillance. Ils devront tous être opérationnels d’ici le 5 novembre 2018 sous peine d’être sanctionnés.
La loi doit participer à améliorer les conditions de vie des animaux au Royaume-Uni. Différentes autres mesures vont l’accompagner. Désormais, les peines de prison pour actes de cruauté sur les animaux vont augmenter : elles seront de six années. De plus, il sera interdit d’exploiter des élevages de chiots clandestins, ou de vendre des chiots sans autorisation. En France, la mesure visant à installer des systèmes de vidéosurveillance dans les abattoirs n’a pas été adoptée par le gouvernement, au grand désarroi des défenseurs de la cause animale.