David Buckel était un avocat américain. Il s’est immolé par le feu pour dénoncer les ravages prêtés à la pollution sur notre planète. Un lettre est parvenue aux médias avant son passage à l’acte.
Une lettre d’adieu et un suicide par le feu
David Buckel était un avocat de soixante ans, réputé aux États-Unis comme étant un spécialiste des « droits homosexuels ». Samedi 14 avril 2018, il a mis fin à ses jours dans la ville de New York. Son acte aurait été guidé par son désir de dénonciation des dégâts de la pollution, selon le contenu d’une lettre qu’il a fait parvenir aux médias avant son décès.

C’est dans le Prospect Park de Brooklyn qu’il a choisi de s’immoler par le feu dans la matinée de samedi. Les autorités l’ont déclaré mort à 6 h 30 heure locale. L’avocat avait envoyé une lettre par e-mail pour expliquer son geste aux médias. Selon lui, la pollution dévasterait notre planète et engendrerait l’instabilité de l’eau, de l’air et de la météo. Nous respirons tous un air contaminé et mourrons de manière prématurée.
Une perte triste et terrible ?
David Buckel était connu pour être intervenu dans plusieurs procès très médiatisés en lien avec la défense des « droits homosexuels ». Il avait fait partie de l’organisation du Lambda Legal et participé ainsi à la modification des législations sur le « mariage gay » aux États-Unis. L’une des directrices de l’organisation a qualifié ce geste de terrible perte pour la justice sociale et la famille Lambda Legal. Camille Taylor a défini David Buckel comme un « brillant visionnaire juridique ».

Selon les proches de David Buckel interrogés par les médias et cités dans le New York Times, l’avocat s’est grandement intéressé à la défense de l’environnement après avoir quitté l’organisation, il y a quelques années de cela. Dans la lettre d’adieu, il explique que les objectifs honorables de la vie conduisent souvent à avoir aussi des buts honorables dans la mort… On ne sait s’il avait d’autres raisons de mettre fin à ses jours.