Après avoir mis en place un numéro de téléphone pour dénoncer les cas de harcèlement sexuel notamment dans les transports, le 3117, la SNCF et la RATP continuent sur leur lancée. Elles ont mis en place une nouvelle campagne d’affichage afin de sensibiliser les usagers.
Des hommes représentés par des prédateurs
Sur les affiches, on peut voir des femmes toutes différentes avec un air craintif sur le visage. Elles se tiennent à une barre de métro et sont littéralement prises pour cible par des prédateurs dans leur milieu naturel : requins, ours, loups… Ainsi, le danger est tout de suite compris à la vue de ces images. Les affiches arborent toutes le même message : « Ne minimisons jamais le harcèlement sexuel » et encouragent à donner l’alerte.
[#STOPHARCELEMENT] Pour plus d’infos sur la campagne de lutte contre le harcèlement dans les transports, RDV sur le site #Transilien ➡️ https://t.co/TiMp5R7nxI pic.twitter.com/BSFEtsrFb0
— SNCF Transilien (@Actu_Transilien) 5 mars 2018
Ainsi, plusieurs suggestions sont proposées. La première encourage à s’orienter vers un agent de la SNCF ou de la RATP. Les autres invitent les usagers à appeler le numéro dédié, utiliser une borne d’appel d’urgence, envoyer un message ou utiliser directement une application spécialement dédiée pour contacter le 3117.
Un numéro dédié au harcèlement sexuel : 3117
Le numéro 3117 avait été mis en place durant le mois de septembre 2015 à la suite des événements du Thalys. Par la suite, il a été étendu au réseau RATP et à toute l’Île-de-France. Enfin, il est aujourd’hui uniquement consacré au harcèlement sexuel dont les femmes sont victimes dans les transports.
Pour donner l’alerte par SMS, il faut contacter le 31177. Cette méthode de signalement est actuellement la plus utilisée, car elle est beaucoup plus discrète qu’un appel. La campagne permet également de faire comprendre à tous les usagers ce que les femmes peuvent subir au quotidien. Le but étant de les encourager à agir lorsqu’ils sont témoins. L’action de sensibilisation intervient au moment ou huit femmes sur dix affirment ne pas se sentir en sécurité dans les transports en commun.