Une étude réalisée par la National Oceanic and Atmospheric Administration et publiée par le Daily Mail va décevoir plus d’un gourmand. Elle affirme en effet que d’ici 2050 il sera impossible de produire du chocolat.
La fin de la culture de cacao et du chocolat
Le réchauffement climatique devrait d’ici quelques décennies rendre impossible la culture de cacao. Et donc par la même occasion la production de chocolat. L’étude révèle que les plants de cacao luttent actuellement pour leur survie dans les climats les plus chauds. En 2050, la hausse des températures moyennes engendrée par le réchauffement climatique empêchera tout simplement la culture de cette plante.
Les cacaotiers poussent dans des zones où les températures s’approchent de 20 °C, au sud ainsi qu’au nord de l’équateur. Il leur faut également des pluies abondantes et un fort taux d’humidité dans l’air. Ces conditions sont pour le moment uniquement présentes dans ces zones. Mais elles pourraient bientôt disparaître de ces régions.
Le réchauffement climatique, la cause de beaucoup de changements
Le mercure grimpe peu à peu et les températures aussi. De ce fait, les plantes et le sol s’assèchent progressivement. Les chercheurs pensent donc qu’il est peu probable que les précipitations puissent compenser le manque d’humidité. De plus, une augmentation des températures de seulement 2,1 °C étalée sur les trente années à venir pourrait causer de gros dommages à l’industrie mondiale du chocolat. Par ailleurs, les pays producteurs comme le Ghana ou la Côte d’Ivoire devront faire un choix difficile : préserver leur approvisionnement mondial en chocolat ou simplement sauver leurs écosystèmes. Doug Hawkins, un chercheur à Hardman Agribusiness explique que « tous les indicateurs tendent à envisager un déficit en chocolat de 100 000 tonnes par an dans les prochaines années ».
Un consommateur occidental moyen consomme 286 barres de chocolat chaque année. Et encore plus lorsqu’il vient de Belgique. Et pour ces 286 barres, 10 plants de cacaoyers sont nécessaires. Ainsi, les producteurs ont décidé de se tourner vers la technologie de modification génétique pour créer des plants encore plus résistants aux changements climatiques et adaptés aux futures températures moyennes.