L’utilisation du système postal pour le trafic d’animaux et d’autres espèces sauvages protégées n’est pas courante, mais elle n’est pas nouvelle non plus, ont déclaré des groupes de protection de la vie sauvage et de la nature. L’envoi d’animaux par la poste a eu lieu depuis 2014, a indiqué Serene Chng, chargée de programme au service de surveillance du commerce d’espèces sauvages, Traffic.
Le rapport de 2016 de Traffic a évalué l’utilisation de Facebook pour réaliser des transactions d’espèces sauvages en Malaisie. Sur cette plateforme, des vendeurs proposent de livrer des spécimens vivants par la poste.
Une solution pratique pour les trafiquants
Chng a expliqué que l’utilisation du système postal était pratique et qu’il est beaucoup plus rapide lorsque les trafiquants utilisaient la poste express. Les animaux ne sont pas seulement envoyés par colis postal, mais également par d’autres moyens.
Voici une vidéo relatant le trafic d’animaux sauvages en Malaisie :
Le système postal a également été privilégié pour que les trafiquants ne soient pris par les autorités. Pour que les animaux restent calmes pendant le transport, les vendeurs réaliseraient des investissements importants. Les serpents sont mis dans un environnement avec des températures basses ou recevaient des repas pour les garder au calme.
Certains trafiquants ont été arrêtés
En 2014, des trafiquants tentant d’expédier des animaux sauvages par colis postal ont été intercepté. Le colis, saisi dans un bureau de poste d’Ipoh, a été ramassé après que le département des services d’inspection de Malaisie a examiné le colis et découvert trois conteneurs en plastique transparent contenant une vipère, des crapauds et divers insectes.
Les services de poste de la Malaisie ont également été utilisés pour faire passer en fraude des parties d’animaux interdits, telles que des écailles de pangolin. Une vérification de quelques groupes sur Facebook a révélé une grande variété d’animaux dont des bébés loutres, des tortues, des arachnides ou des aigles à vendre.