Le parc aquatique japonais Inubosaki a fermé ses portes. En partant, les propriétaires ont simplement abandonné les animaux, qui sont aujourd’hui livrés à eux-mêmes. L’indignation est grande parmi les défenseurs de la cause animale.
Des centaines d’animaux livrés à eux-mêmes
Le parc aquatique Inubosaki situé à Choshi, une ville de l’est du Japon, a définitivement fermé ses portes. Le parc est désert depuis le mois de janvier. La fréquentation insuffisante de l’établissement aura eu raison de ses finances. Le problème, c’est que tous les animaux marins qui y vivaient y sont encore. Les propriétaires n’ont pas cherché de solution pour les reloger. Leur sort semble les laisser de marbre.
Au total, un dauphin, des centaines de reptiles et de poissons ainsi que quarante-six pingouins se trouvent encore sur place. Ils n’ont pas fait l’objet d’un relogement. Ces animaux sont livrés à eux-mêmes depuis huit mois dans un complexe sale et totalement désert. Honey, le dauphin du parc, montre des signes de stress, se laisse flotter et secoue sa tête d’avant en arrière. Elle est la dernière survivante de son espèce. Les quatre autres dauphins sont déjà morts.
Une survie rendue possible par les anciens employés
Honey a été capturée en 2005 à Taji. Chaque année, cette ville portuaire du Japon est le théâtre d’un événement très controversé : la chasse aux dauphins. Certains sont capturés, mais des centaines d’individus sont massacrés. Aujourd’hui, la survie des animaux du parc dépend entièrement des anciens employés qui continuent de les nourrir à leurs frais. Néanmoins, ce contact social n’est pas suffisant pour l’animal. Les dauphins sont sociables et intelligents. Si on les isole, ils ressentent un important stress mental et émotionnel.
Konbini présente Honey dans une vidéo :
Plusieurs associations ont sonné l’alerte. Elles demandent le transfert des animaux, et notamment de la femelle dauphin. Une pétition est disponible en ligne et se destine au département sanitaire de la préfecture de Chiba, au Japon. Des campagnes implorent le sauvetage d’Honey et des autres animaux. Et sur Internet, les internautes aussi se mobilisent. Aujourd’hui, les propriétaires du site restent injoignables malgré les appels incessants des associations.