Depuis le 27 février dernier, les voitures autonomes sont autorisées à circuler sans présence humaine aux commandes. La Californie recense déjà des actes de violence à l’encontre de ces véhicules. Seraient-ils devenus la cible d’un mouvement anti-véhicules autonomes ?
Des manifestations de violence envers les véhicules autonomes
L’autorité chargée des routes californiennes (California Department of Motor Vehicles) a d’ores et déjà recensé six incidents impliquant une ou plusieurs voitures autonomes depuis le 1er janvier 2018. Parmi ces affaires, deux concernent des attaques contre ces véhicules.
La dernière affaire date du 28 janvier. Elle s’est déroulée à San Francisco. Peu après 23 heures, un taxi s’arrête juste devant une voiture autonome. Il agit comme s’il souhaitait l’empêcher d’avancer. Le chauffeur descend du véhicule et donne un coup de poing dans la vitre conducteur de la voiture autonome. Cette dernière est donc endommagée, et il reprend sa route.
Des actes anti-machine ?
Toujours à San Francisco, quelques semaines plus tôt, un autre véhicule autonome s’arrête à un croisement pour tourner à droite. Avant de reprendre sa route, il laisse passer les piétons qui sont en train de traverser l’intersection. C’est à cet instant qu’un piéton assène un violent coup de pied au pare-chocs arrière de la voiture et endommage un feu de signalisation en criant, sans raison apparente.
Des personnes se trouvaient systématiquement à bord des véhicules pris pour cible par la violence humaine. Est-ce que ces personnes étaient les cibles des actes de violence contre les voitures ? Ou leur caractère autonome était-il le seul vecteur de la colère des agresseurs ? Il est encore difficile d’en juger. En Californie, ces deux affaires font beaucoup de bruit. Dans cet État, on débat actuellement de la possible épidémie de luddisme anti-véhicule autonome dans les prochaines années, mais aussi de la bêtise humaine…