Suite à la fusillade du 14 février dernier, des solutions sont attendues de la part des citoyens américains. Donald Trump a proposé d’armer les professeurs pour limiter les tueries en milieu scolaire.
Une remise en question difficile de la loi sur le port d’armes
Le droit du port d’arme aux États-Unis est inscrit dans le deuxième amendement. Une part importante de la population y est attachée et, pourtant, depuis les récents événements en date, certains pensent qu’il est temps de réglementer le port d’armes. Donald Trump n’est pas de cet avis. Pour lui, il est impensable de remettre en question cette loi ou de limiter la vente d’armes dans le pays.
Le discours poignant d’une rescapée de la fusillade du 14 février :
Comme solution pour limiter les tueries dans les établissements scolaires, il propose d’armer les professeurs. Ces derniers suivraient une formation pour apprendre les rudiments du tir. Par la suite, ils seraient amenés à porter une arme dissimulée en permanence afin d’être en mesure de neutraliser une menace. Le président souhaite que 20 % des effectifs pédagogiques soient armés.
De vives réactions sur les réseaux sociaux
Plusieurs citoyens américains et diverses personnalités se sont exprimés. Pour la plupart d’entre eux, cette idée est illogique, voire ridicule. Le shérif Scott Israel explique que les enseignants devraient enseigner et non être armés. Michelle Obama s’est également exprimée sur Twitter. Enfin, Andrew Pollack, le père de l’une des victimes du lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland, a exprimé sa fureur, son désarroi, son incompréhension et – bien sûr – son désespoir. Il estime que les États-Unis ne sont pas capables de protéger les enfants.
La mesure qui vise à armer les professeurs sera-t-elle réellement mise en place ? Sera-t-elle capable d’empêcher d’autres horreurs ou sera-t-elle à l’origine de plus de morts ? Ces questions sont au cœur du débat sur le port d’armes aux États-Unis, auquel Donald Trump vient de donner une tout autre tournure.