Pour comprendre comment les Italiens ont envisagé ce sujet dans le passé, un détail est important. L’Italie a toujours été un pays catholique. Le Pape est littéralement notre prochain et, pour beaucoup, le guide spirituel. Si son rôle a peut-être changé récemment, dans l’Italie du XIXe siècle, l’église romane a eu une grande influence.
Le fond religieux
Ses enseignements étaient simples et clairs. Premièrement, pas de relations sexuelles avant le mariage. Deuxièmement, le sexe était un moyen d’atteindre la fin divine : la procréation. Troisièmement, un mariage aux yeux de Dieu est éternel. Quatrièmement, l’homosexualité était un péché. Tout comme la prostitution et l’adultère. De plus, les partenaires ne pouvaient pas cohabiter avant le mariage.
Ci-dessous une vidéo montrant la manière de draguer des Italiens :
https://www.youtube.com/watch?v=G4vKlDUWalQ
Et c’est ainsi que vivaient les Italiens. Ils ne sont pas allés à des rendez-vous. Ils se sont regardés, ont hoché la tête, puis ont demandé la permission de la famille. Pas de permission, pas de mariage. Pas de mariage, pas de sexe. Maintenant qu’un couple pouvait enfin avoir des relations sexuelles, ce n’était pas censé être un plaisir. Au contraire. C’était presque un travail. Et son but était de procréer. Par conséquent, la contraception n’était pas autorisée. Après le mariage, pas de discussion sur la séparation ou le divorce. Bien que l’adultère soit un péché, les gens ont triché.
La révolution sexuelle
Cela a changé les familles et la relation entre le sexe et les Italiens. Alors que le Vatican a parlé de la valeur du caractère sacré du mariage, la société a voté pour le divorce et l’avortement.
En fait, le divorce a été voté par référendum en 1970. Plus de 59 % des Italiens l’ont approuvé. Cinq ans plus tard, le gouvernement a adopté la réforme du droit de la famille et, en 1978, l’avortement est devenu légal. Les femmes ont demandé à être libres. Libre de manipuler son corps et de choisir sa foi. Et leurs maris aussi. À moins qu’ils ne voulaient une femme.