Une étude menée auprès de plus de 6 500 personnes de plus de 50 ans a révélé que les personnes obèses étaient près d’un tiers plus susceptibles de souffrir de cette maladie dévastatrice dans les 15 années à venir.
Et cela est passé à 39 % chez les participants avec une obésité abdominale, où la graisse se rassemble autour du ventre au lieu des hanches et des cuisses. La découverte a des implications pour la propagation d’âge moyen, car la capacité du corps à brûler des calories ralentit. Elle montre également que la gestion du poids pourrait jouer un rôle important dans la réduction du nombre de cas.
Changer le style de vie
Sans remède en vue, les scientifiques se concentrent sur les changements de style de vie préventifs, comme manger beaucoup de fruits et légumes, faire régulièrement de l’exercice et boire avec modération.
Voici les symptômes de ce trouble :
L’auteur principal de cette étude, le Dr Dorina Cadar, épidémiologiste à l’université de Londres, a déclaré que ces résultats fournissent de nouvelles preuves que l’obésité peut avoir des effets considérables sur le risque de démence. L’indice de masse corporelle et le tour de taille doivent être surveillés pour éviter les dérèglements métaboliques. Par conséquent, il est recommandé de réduire le poids à des niveaux optimaux en adoptant des modes d’alimentation sains et équilibrés.
Risque accru de démence chez les personnes obèses
La dernière étude était basée sur les données de 6 582 personnes. Dans l’ensemble, les personnes obèses ayant un IMC de 30 ou plus étaient confrontées à un risque accru de démence par rapport à celles dont l’IMC se situait dans la fourchette normale.
De plus, il y avait une différence significative entre les sexes, les femmes avec des tailles plus grandes étant les plus vulnérables. Lorsque l’IMC et le tour de taille ont été examinés, les participants obèses de chaque sexe ont montré un risque de démence de 28 % plus élevé.