Avant la civilisation occidentale, il y avait la civilisation islamique. Les Américains devraient-ils, dans le cadre de leurs programmes scolaires, apprendre les chiffres arabes ? Un sondage récent a indiqué que 56 % des répondants ont répondu non. 15 % n’avaient aucune opinion à ce sujet. Ces résultats, qui ont rapidement généré plus de 24 000 tweets, auraient pu être très différents si les enquêteurs avaient expliqué ce que sont les chiffres arabes. Il y en a 10 : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10.
Vraisemblablement, les Américains qui s’opposaient à l’enseignement des chiffres arabes, les républicains dans une plus grande proportion que les démocrates, n’avaient pas la connaissance de base de ce qu’ils étaient.
La décision de Donald Trump
Le président américain a publié un décret interdisant l’utilisation de chiffres arabes par le gouvernement fédéral et remplaçant tous les chiffres par des chiffres romains. Trump a déclaré dans une interview télévisée qu’il était nécessaire de mettre fin à l’infiltration de la vie américaine par la culture musulmane et la loi charia.
Voici une vidéo en anglais parlant de la décision de Trump :
Sa campagne de réélection s’appellera désormais Trump MMXX. Désormais, l’État le plus peuplé du pays sera connu sous le nom de CaliVnia, et la région au sud du Kentucky, avec des villes comme Memphis, sera appelé Xnessee.
Des mots avec des racines arabes
Aujourd’hui, beaucoup de mots en anglais ont des racines arabes. Il y a même des chercheurs qui pensent que l’origine du mot « chèque » serait « sakk » en arabe. Il signifie en français « document écrit ». D’ailleurs, les banques islamiques utilisent encore le mot en pluriel « sukuk », qui signifie des obligations.
Les musulmans ont été les pionniers dans différents domaines dont le commerce, l’architecture, la médecine, la biologie, la physique, des mathématiques et, plus important encore, la philosophie. Même s’ils ont hérité de ces sciences d’autres cultures, ils ont fait progresser ces disciplines avec leurs propres innovations.