Vous vous déplacez beaucoup pendant votre sommeil ? Ou avez-vous perdu votre odorat ? De nouvelles études sur la maladie de Parkinson ont suggéré qu’il pourrait s’agir des signes précoces de détérioration du cerveau qui signifient que vous êtes plus à risque de développer la maladie.
Quand on parle de maladie de Parkinson, on pense souvent à une personne âgée qui tremble et a du mal à se déplacer. Et, dans les dernières étapes de la maladie, cela est souvent vrai. La bradykinésie, terme médical désignant le ralentissement des mouvements, et les tremblements sont deux des symptômes les plus courants.
Perte de l’odorat
Les recherches menées au cours des 15 dernières années ont commencé à faire la lumière sur certains des changements et des symptômes qui se produisent beaucoup plus tôt, parfois bien avant les changements au niveau de la motricité. Parmi eux, il y a la perte de l’odorat.
Voici une vidéo expliquant ce lien :
Les personnes chez qui on a diagnostiqué la maladie de Parkinson se souviennent souvent qu’elles ont eu des changements dans leur sens de l’odorat plusieurs années avant de développer des tremblements ou d’autres problèmes de déplacement. Mais beaucoup de gens pourraient même ne pas reconnaître que leur odorat est mauvais. Ce n’est que lorsque testé qu’on constate que près de 90 % des patients ont perdu leur sens de l’odorat.
Des nuits agitées
Il existe un lien entre les modifications des habitudes de sommeil, appelées trouble du comportement du sommeil et le risque de développer la maladie. Ce trouble représente plus qu’une simple nuit agitée.
Les personnes atteintes de ce trouble font des cauchemars, bougeant parfois violemment dans leur sommeil. D’ailleurs, elles peuvent même se blesser, mais souvent sans se souvenir de leurs actions. Le trouble du comportement du sommeil est rare et ne peut être diagnostiqué que par une étude spéciale du sommeil.