Source : Pixabay. Une découverte surprenante sur le fonctionnement du cerveau.

Des fragments d’ARN qui s’accumulent dans les cellules du cerveau pourraient interférer avec le fonctionnement de cet organe. Les biologistes ont découvert que les dommages oxydatifs causés par les radicaux libres produisent un empilement inhabituel de courts extraits d’ARN dans certains neurones. Cette accumulation d’ARN peut prédisposer les cellules aux maladies neurodégénératives.

Les neurones de souris âgées de 19 mois présentent des taux de stress oxydatif beaucoup plus élevés que les neurones de souris de 9 semaines. La lipofuscine, une molécule associée au stress oxydatif lié au vieillissement, se fait grandement remarquer. En vieillissant, les neurones de notre cerveau peuvent être endommagés par les radicaux libres.

L’impact de ce phénomène

Les chercheurs croient que cette accumulation d’ARN, qui pourrait être un marqueur de maladies neurodégénératives, peut réduire la production de protéines. Ils ont observé ce phénomène dans le cerveau des souris et des humains, en particulier dans une partie du cerveau appelée le striatum, un site impliqué dans des maladies telles que la maladie de Huntington et la maladie de Parkinson.

Voici une vidéo en anglais présentant les radicaux libres :

Le cerveau est très actif sur le plan métabolique et, avec le temps, il provoque des dommages oxydatifs. Cependant, ceci affecte certains neurones. Ce phénomène semble être une conséquence non reconnue du stress oxydatif, qui impacte des centaines de gènes et pourrait influencer la traduction et la régulation de l’ARN.

Une découverte assez surprenante

Pour cette étude, les chercheurs ont utilisé une technique développée par Heiman qui leur a permis d’isoler et de séquencer l’ARN messager. Il contient des instructions pour la construction de protéines dans les organites cellulaires appelées ribosomes, qui lisent l’ARN et traduisent les instructions en protéines en enchaînant les acides aminés dans le bon ordre.

La technique de Heiman consiste à marquer les ribosomes d’un type spécifique de cellules avec une protéine fluorescente verte. Ainsi, lors de l’analyse d’un échantillon de tissu, les chercheurs peuvent utiliser le marqueur fluorescent pour isoler et séquencer l’ARN de ces cellules. Cela leur permet de déterminer quelles protéines sont produites par quels types de cellules.

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