L’écologie est un mode de vie qui s’adopte en fonction de ses convictions. On peut donc l’être tout au long de la vie, mais aussi au moment de sa mort. Dans ce cadre, les gestes écologiques concernent essentiellement le choix du cercueil ou du cimetière. La crémation, qui est une action polluante, peut aussi être améliorée afin de moins polluer. Ainsi, les convictions de chacun peuvent être respectées même après le décès.
Le choix du cercueil
Le plus souvent, les cercueils choisis pour les morts sont faits de bois exotique et recouverts d’un vernis toxique. Mais ils ne sont pas la seule alternative qui s’offre à nous. On peut aussi choisir des cercueils en osier, en carton ou en fibres naturelles. Ils sont moins gourmands en ressources naturelles, mais aussi en énergie lorsqu’ils sont brûlés. Cependant, tous les sites d’enterrement ne les acceptent pas. Il est donc préférable de se renseigner avant, et de choisir l’option la plus adaptée.
Brut présentent les funérailles écologiques :
Une crémation trop polluante
Il n’est pas écologique de brûler un corps. Cela requiert des litres de carburants, et génère la production de 160 kg de CO2. La crémation émet aussi des particules fines dans l’air. Néanmoins, il est possible de mettre en place des filtres à particules, ce qui va réduire la pollution émise lors de la crémation. L’énergie pourra même être réutilisée. En France, l’énergie des crémations du cimetière du Père-Lachaise sert à chauffer un bâtiment entier.
Les cimetières naturels
Outre les traditionnels cimetières que l’on trouve essentiellement aux abords des églises et monuments religieux, il existe des cimetières naturels qui créent des espaces harmonieux pour les morts comme pour les vivants. Dans ces cimetières aux paysages champêtres, seuls les cercueils écologiques sont autorisés. Par ailleurs, les conservateurs chimiques ne sont pas autorisés. On trouve 270 cimetières de ce type uniquement au Royaume-Uni.