Perdre un animal peut être une épreuve terriblement douloureuse. Aussi, rendre un dernier hommage à nos petits compagnons est une tradition qui dans certains pays, prend de plus en plus d’ampleur.
Funérailles bouddhistes pour les animaux : une tendance venue tout droit du Japon
Les funérailles bouddhistes pour les animaux sont une tendance qui vient du Japon. Là-bas, des funérailles pour les peluches ou les poupées sont aussi régulièrement organisées. En Europe, l’équivalent de cette tradition serait les cimetières pour animaux.
Certains temples organisent donc des funérailles dédiées exclusivement aux animaux. Le temple bouddhiste Krathum Suea Pla propose plusieurs offres de crémation. Elles vont de la crémation simple qui consiste à poser l’animal sur une plaque du crématorium à l’intervention de moines. Ces derniers chanteront et prieront pour l’esprit des animaux décédés. De même, des sorties en bateau sont organisées en Thaïlande, pour permettre aux propriétaires de disperser les cendres dans le Chao Praya.
Des entreprises en font leur métier
Certaines entreprises, comme la société « Pet Funeral Thailand », organisent des centaines de funérailles chaque mois. Parmi les animaux concernés, on retrouve beaucoup de chiens et de chats. Mais d’autres espèces bénéficient aussi de ces derniers hommages comme les singes, les serpents et même les coqs de combat.
Le fondateur de Pet Funeral Thailand, Theerawat Sae-Han, a mis en place un partenariat avec le temple Krathum Suea Pla. Les moines sont ainsi en charge de la gestion du « Centre des funérailles pour animaux ». Le coût des prestations s’élève entre 121 dollars canadiens et 3925 dollars canadiens. Tout dépend donc du type de funérailles choisi. Dans les pays majoritairement bouddhistes comme la Thaïlande, les temples sont souvent accusés de multiplier les moyens d’obtenir des dons. Pour les moines en revanche, les funérailles animales sont de très bons moyens pour les propriétaires de faire leur deuil et de se rappeler que dans la vie, « rien n’est permanent ».