En Belgique, un supermarché a décidé de créer la chaîne d’approvisionnement la plus courte possible. Il cultive des produits sur son toit et les vend en magasin.
La ferme : une initiative écologique
Ce magasin a trouvé un moyen de réduire l’impact environnemental de l’agriculture en diminuant les kilomètres alimentaires. Il s’agit de la distance que la nourriture doit parcourir de son lieu de production à nos assiettes. Dans son ensemble, le transport représente 11 % des émissions de gaz à effet de serre. De plus, les livraisons des producteurs aux commerces contribuent à 4 % des émissions totales de transports.

Un supermarché bruxellois a donc instauré une chaîne d’approvisionnement courte, allant de son toit à ses rayons. La filiale Boondael du supermarché Delhaize a lancé le projet de ferme urbaine afin de répondre aux préoccupations croissantes des clients au sujet de l’origine des aliments.
Plusieurs limites pour le développement de la ferme belge
La ferme produit des laitues, des tomates et des fraises. Elle fonctionne toute l’année grâce à une serre. Les produits sont récoltés le matin et atteignent les rayons des magasins une heure plus tard. Le jardin occupe près de 320 mètres carrés d’espace sur le toit. Le produit est organique, mais il ne recevra pas l’étiquette biologique compte tenu du fait qu’il n’est pas cultivé dans un sol naturel. Le jardin génère également sa propre énergie grâce à des panneaux solaires. Il récupère aussi la chaleur du magasin situé en dessous.

Mais la ferme fait face à certains défis comme un manque de biodiversité qui rend les produits vulnérables aux insectes. De plus, la contrainte liée au poids limite la quantité de nourriture qui peut être cultivée. La ferme ne peut produire qu’une petite partie de son approvisionnement, mais le magasin espère servir de modèle pour étendre le concept à d’autres magasins.