Récemment, il a été découvert que le virus Ebola pouvait devenir « latent » chez une personne ayant contracté la maladie et ayant été soignée. Cela signifie qu’il reste dans l’organisme de la personne, mais de manière inactive. Les risques de contamination restent donc potentiellement importants.
Une femme contamine son mari et deux de ses fils
L’énigme commence lorsqu’un jeune garçon de 15 ans contracte la maladie alors qu’aucune personne de son entourage n’est contaminée et que le virus avait quitté sa région. Amené à l’hôpital en 2015, il est décédé de la fièvre hémorragique. Son père et son petit frère de 8 ans avaient également été contaminés sans « raison », mais ils ont survécu. Une enquête a été lancée pour savoir comment le jeune adolescent avait pu contracter la maladie.

Après enquête, les médecins se sont rendu compte que la mère de famille de 33 ans avait contracté la maladie un an plus tôt. Elle s’en était sortie sans traitement et semblait guérie. Il semblerait qu’elle ait tout de même gardé en elle une « persistance virale ». La contamination de la famille viendrait donc très probablement du « reste » de sa maladie.
Des foyers d’infection pourraient revoir le jour
Avec cette nouvelle découverte, une inquiétude se fait sentir. Il est possible que, même après l’éradication de la maladie dans une région, des foyers d’infection se déclarent à cause de cette latence. Par ailleurs, le Liberia (pays dans lequel vit la famille) a été le pays le plus touché par l’épidémie meurtrière, avec 4 800 morts sur les 11 300 recensés entre ce pays et les deux États voisins.

Il était déjà connu que le virus Ebola pouvait se transmettre par le sperme de l’homme, mais l’origine de la contamination était une femme dans ce cas-là. Les médecins essayent donc de savoir si d’autres fluides corporels pourraient être à l’origine de cette dangereuse transmission.