Suite à une recrudescence de cas de vandalisme, le président de Confédération française de la boucherie a fait parvenir une lettre au ministre de l’Intérieur. Dans cette dernière, il demande à ce que les boucheries, charcuteries et poissonneries puissent bénéficier d’une protection policière.
Plusieurs cas de vandalisme dénoncés
Les bouchers seraient régulièrement la cible de violences verbales ou physiques de la part de groupuscules vegan, eux-mêmes dénonçant la « violence » prétendue de ces professionnels envers les animaux.
Fin mars, une militante vegan avait publié un message injurieux envers un des bouchers du supermarché de Trèbes, victime d’un attentat djihadiste. Dans son post, la jeune femme avait exprimé son manque de compassion pour un « assassin » prétendu se faisant tuer par un terroriste. Arrêtée par les forces de l’ordre, elle avait été condamnée à 7 mois de prison avec sursis pour « apologie du terrorisme ».
En avril, sept établissements avaient été aspergés de faux sang, tandis que deux autres ont été vandalisés (vitrines cassées, façades taguées, etc.).
Une montée de la violence qui inquiète
La Confédération s’inquiète de cette escalade de violences à l’égard des bouchers, charcutiers et poissonniers. Cette dernière souhaite ainsi bénéficier d’une protection face à des groupuscules extrémistes qui cherchent à installer un climat de terreur. Pour cet organisme, certains souhaitent imposer leur idéologie, par la violence verbale, morale et physique.
Pour rappel, les végans sont des personnes qui ne souhaitent plus consommer ou utiliser de produits issus de l’animal. Cela passe, bien évidemment, par une absence de consommation de viande, mais également d’œufs, de lait, de miel, etc. Certains appliquent même ce mode de vie à leurs vêtements, refusant de porter de la soie (issue de vers à soie) ou de la laine…
La Confédération française de la boucherie n’a pas encore eu de réponse à sa lettre.