La nouvelle est tombée il y a quelques jours : le ministère de la Santé prévoit de dérembourser les traitements médicamenteux dont l’objectif est de lutter contre la progression de la maladie d’Alzheimer. Bien que de nombreuses personnes se soient montrées révoltées suite à cette annonce, Agnès Buzyn a souhaité défendre son point de vue.
Des médicaments dangereux pour la santé des patients
La volonté du ministère de la Santé et d’Agnès Buzyn est très claire. Le déremboursement va être mis en place pour empêcher la population d’acheter les traitements. Tout simplement.
Interrogée par France 3, Agnès Buzyn a eu l’occasion de s’exprimer sur le sujet et de mettre en avant ses arguments. Retrouvez la vidéo ainsi que l’article référence sur France TV Info :
En effet, selon de récents résultats de la part de la Haute Autorité de santé, les traitements anti-Alzheimer seraient plus néfastes que bénéfiques. Ils provoqueraient plusieurs effets secondaires dangereux, tel que des pertes d’équilibre qui entraîneraient des chutes et des fractures.
Les traitements concernés sont les suivants : l’Aricept, l’Ebixa, l’Exelon, le Reminyl et tous leurs génériques.
Une économie non négligeable
Le remboursement de ces traitements coûte, chaque année, près de 90 millions d’euros à la Sécurité sociale, une grosse somme. L’argument de l’économie a bien évidemment été mis en avant par les détracteurs du projet d’Agnès Buzyn, mais cette dernière s’en défend largement et pour plusieurs raisons.
Pour elle, il n’est nullement question de faire des économies sur le dos des malades d’Alzheimer, mais bien de les protéger des effets secondaires très néfastes que ces traitements médicamenteux populaires provoquent. La ministre de la Santé a également mis en avant le fait que ces 90 millions d’euros seraient transférés en compétences humaines puisqu’ils seraient alloués au budget des professionnels qui s’occupent des malades d’Alzheimer.