Avec les derniers cas de choc toxiques, les femmes tentent de faire attention à leur protection hygiénique. Ainsi, les tampons bio et la coupe menstruelle sont des outils de plus en plus utilisés. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ils ne protègent pas du choc toxique.
Une étude qui montre que personne n’est à l’abri
Le choc toxique est une maladie infectieuse rare, aiguë et potentiellement mortelle. Elle se manifeste sous la forme d’une toxine bactérienne qui s’infiltre dans le système par la circulation sanguine.
Cependant, d’après une récente étude menée en Amérique et publiée dans le journal Applied and Environmental Microbiology, rien ne prouve actuellement que les tampons bio et la coupe menstruelle protègent davantage votre corps contre le choc toxique. En effet, l’espace qui subsiste entre les fibres des tampons bio peut également constituer un risque dans la prolifération de bactéries potentiellement dangereuses.
Par ailleurs, le staphylocoque doré pourrait également proliférer au sein de ces fameux tampons bio et constituer un risque supplémentaire.
Un risque de staphylocoque doré plus important avec la cup
Cette étude a également mis en avant que la cup, même si elle n’était pas faite de fibres synthétiques ou naturelles, présentait également des risques. Plus encore, ces fameux risques sembleraient même plus importants en ce qui concerne l’apparition de toxines ou de bactéries pouvant faciliter l’installation d’un staphylocoque doré. Cela serait dû à l’air, davantage introduit dans le vagin avec la cup.
Pour éviter toute infection, il est conseillé de changer ses tampons et cups le plus régulièrement possible. Pour la cup, il est également conseillé de les faire bouillir dans l’eau avant utilisation, afin d’éradiquer de potentielles bactéries.
Gardons également à l’esprit que les tampons disposent d’un impact écologique non négligeable, étant donné qu’une femme peut utiliser 11 000 tampons tout au long de sa vie. Tampons qui se désagrègent difficilement…