Une étude menée sur les fourmis de Manhattan a montré que plusieurs espèces ont adopté les travers de l’alimentation humaine. Notre alimentation évolue et certaines espèces sont impactées.
Des fourmis victimes de la malbouffe
En 2015 déjà, des scientifiques s’étaient interrogés sur le rôle des aliments de l’homme sur l’alimentation des fourmis urbaines. Cent fourmis collectées dans les rues ont été étudiées, provenant de vingt et une espèces différentes. Ainsi, certaines espèces de fourmis vivant dans les zones urbanisées de Manhattan ont montré une signature carbone que l’on associe à de la nourriture transformée.
Les organismes des fourmis portaient ainsi l’empreinte d’une alimentation basée sur la « malbouffe ». Certaines espèces de fourmis sont plus concernées que d’autres, comme la Tetramorium caespitum. Les fourmis cherchent à entrer dans les logements et sont considérées comme des nuisibles.
Un écosystème qui peut dépendre de l’alimentation humaine
Parmi les fourmis étudiées, une autre espèce baptisée Lasius emarginatus ne présente aucune trace d’une alimentation de type humaine. Celle-ci semble se contenter de vivre dans les branches d’arbre et les nids souterrains. Ainsi, seules certaines espèces exploitent les changements de ressources de l’homme. Cela pourrait jouer un rôle important dans la structure de l’écosystème étant donné que certaines ont adopté la malbouffe et un régime alimentaire très proche du nôtre.
Les travaux et études sur la question visent à mieux appréhender les écosystèmes qui vivent à proximité de l’homme. Mais aussi les relations de notre espèce avec l’environnement. Les scientifiques souhaitent en apprendre davantage sur les raisons qui poussent certaines espèces de fourmis à vivre aux côtés de l’homme alors que d’autres se contentent de rester en périphérie. Ils pourraient ainsi déterminer quelles sont les espèces enclines à nettoyer nos ordures.