transplantation
Une équipe chirurgicale. Crédit photo : Piron Guillaume - Unsplash

Alors que les sciences sociales mettent souvent à l’honneur, en France, la théorie du genre qui se substitue volontiers au sexe biologique, la génétique rattrape quant à elle les médecins. Une très sérieuse étude américaine vient de démontrer ce que plusieurs chirurgiens avaient déjà pu constater de façon sporadique. En effet, les rejets de greffes seraient beaucoup plus courants pour les transplantations inter-sexes que pour les autres, et hommes et femmes seraient inégaux devant… Cette possible inégalité médicale s’expliquerait par un chromosome !

Une étude scientifique américaine

Plusieurs universitaires, praticiens et chercheurs américains ont mené une enquête sur la greffe d’organes. Ils se sont notamment intéressés aux rejets, et à leur taux en fonction du sexe de la personne greffée. Or, les résultats qu’ils ont obtenus mettent en lumière un grand déséquilibre entre les greffes selon le sexe des personnes concernées… Pour l’heure, apprenons-en davantage en vidéo sur les transplantations :

Cette étude scientifique a été dirigée par le chirurgien Stefan Tullius. Celui exerce aux États-Unis, à Boston plus précisément, au sein du Brigham and Women’s Hospital. Ashley Lau et Lori West ont également pris une part prépondérante aux travaux en question. Les conclusions de l’enquête ont été publiées dans la revue scientifique nord-américaine Trends in Immunology.

Le sexe, déterminant pour les transplantations ?

Dans les conclusions du dossier, nous apprenons donc que le sexe naturel du patient semble être un facteur important pour le succès ou l’échec d’une transplantation. Il faut apparemment prendre en compte le sexe du donneur aussi bien que celui du receveur. Ce peut par exemple être le cas de la transplantation rénale, comme dans cette vidéo :

Après avoir constaté les faits, les chercheurs ont pu émettre plusieurs hypothèses. Il faut prendre des pincettes à leur égard, le temps qu’elles puissent – éventuellement – être démontrées. D’après le professeur Stefan Tullius, la principale différence proviendrait du chromosome Y propre aux hommes. Les toxines et antigènes qui lui sont liés pourraient être la cause des réactions immunitaires potentiellement consécutives aux greffes. Grâce à ces découvertes, les taux de rejet ou d’échec pourraient être réduits grâce à une thérapie hormonale ciblée. Nous sommes donc peut-être en présence d’une grande avancée pour la médecine !

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