Il y a peu, la célèbre marque Versace et sa dirigeante annonçaient leur décision d’arrêter d’utiliser de la fourrure pour faire de la mode. Ce point de vue mobilise de plus en plus de personnes.
San Francisco interdit la fourrure animale
Le mardi 20 mars 2018, la municipalité de San Francisco a voté de façon unanime l’interdiction définitive de la vente de vêtements et d’accessoires en fourrure. Elle est ainsi devenue la plus importante ville des États-Unis à bannir de manière définitive cette matière jugée peu éthique.
Euronews revient sur cette actualité :
C’est à Katy Tang, une élue du comité de surveillance de la ville âgée de 34 ans, que l’on doit cette initiative. Elle ne souhaite plus générer de profits « sur le dos » des espèces animales. Cette mesure d’interdiction de la vente de fourrure animale a été adoptée à dix contre zéro et sera effective à partir du 1er janvier 2019. La Fédération internationale de la fourrure ne s’est pas encore exprimée sur cette annonce.
Pas une première aux États-Unis
Si San Francisco est bien la plus grande ville américaine à exclure totalement cette pratique, elle n’est pas la première. Berkeley et West Hollywood par exemple ont déjà voté cette mesure. Dans le monde, certaines villes d’Inde et du Brésil ont décidé d’interdire l’importation de fourrure animale. La vente y est donc également prohibée. Le Royaume-Uni souhaite aussi mettre en place une prohibition nationale de la fourrure.
La défense des animaux et les mouvements liés commencent à prendre de l’ampleur en Autriche, en Suisse, en Tchéquie, mais aussi aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Ces pays ont tous décidé de mettre un terme définitif aux fermes d’élevage de fourrure animale. En France, l’association L214 est à l’origine d’un mouvement de plus en plus populaire contre ces productions. Bien sûr, cette décision n’est pas au goût de tous. Les amateurs de fourrure et notamment les commerçants sont affectés par cette mesure.