Le NASH est ce qu’on appelle le « syndrome du foie gras ». Peu connu, il semble cependant toucher de plus en plus de personnes. Ce dernier se caractérise par une inflammation grave du foie. Les experts parlent d’un futur « très grave problème de santé publique ».
Une maladie provoquée par nos nouvelles habitudes alimentaires
Le foie n’est malheureusement pas épargné par les nombreuses maladies qui peuvent l’affecter. Cependant, bien peu de personnes semblent connaître la stéatohépatite non alcoolique (ou NASH). Selon les experts hépatologues du monde entier, le NASH gagne du terrain et serait également la première cause de transplantation de foie aux États-Unis.
Cette maladie semble être liée au surpoids et aux mauvaises habitudes alimentaires. On estime que le syndrome du foie gras est effectif quand le patient souffre des trois maux suivants : diabète, haut taux de triglycérides et baisse du taux du HDL (bon cholestérol).
Un diagnostic souvent posé tard
Le NASH évolue généralement silencieusement, si bien que son diagnostic se fait – la plupart du temps – par hasard, par prise de sang. Malheureusement, les possibilités de traitement sont largement limitées. Si le foie s’enflamme, la seule solution reste la greffe de foie.
Cependant, il est possible d’éviter d’en arriver à cet extrême. Selon les experts : « une perte de 8 à 10 % du poids initial est indispensable pour améliorer la fonction hépatique et réduire le risque cardiovasculaire, première cause de mortalité chez ces patients ». Un régime hypocalorique peut donc être mis en place, combiné à une activité physique régulière.