Actuellement, le groupe Ferrero vient de lancer une campagne de pub faisant la promotion de la « qualité » de son Nutella. La marque est bien au courant des polémiques entourant l’huile de palme (très présente dans la composition de la célèbre pâte à tartiner), mais elle minimise son impact en expliquant que cette dernière est « certifiée durable ».
Favoriser les maladies cardiovasculaires
Selon de nombreux nutritionnistes, ainsi que l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), l’huile de palme est « sans intérêt nutritionnel ». À l’inverse, cette dernière contient, de manière très concentrée, des acides gras saturés qui « peuvent favoriser les maladies cardiovasculaires ».
Plusieurs autres entreprises, désireuses de ne plus être associées à la polémique de l’huile de palme, ont trouvé une solution. En effet, à la place, leurs pâtes à tartiner contiennent de l’huile de colza, dont les propriétés nutritionnelles sont reconnues et qui n’est pas très chère. Par ailleurs, son impact écologique semble être beaucoup moins important que l’exploitation de l’huile de palme.
Une véritable « bombe calorique »
Au-delà de l’argument de l’huile de palme, l’Anses tend à souligner que, de par ses autres composants, le Nutella reste un produit néfaste et inintéressant pour la santé : « ce type de produit, c’est une bombe calorique avec, contrairement à la confiture ou au beurre, un intérêt nutritionnel quasi nul. Pour le sucre, c’est une catastrophe. Il ne se voit pas. Si vous mettiez la même quantité de sucre dans votre café, vous seriez effrayé » explique Irène Margaritis.
L’excès de ce type de produit est donc à éviter, d’autant plus que, depuis quelques années, d’autres alternatives plus intéressantes sont disponibles.