Le patron d’un cirque français a pris conscience de la situation qu’il imposait aux animaux qui participaient à ses représentations. Il a alors décidé d’opter pour une approche totalement différente et de les remplacer par des marionnettes.
La présence d’animaux dans les cirques fait des vagues
Alors que l’exploitation d’animaux dans les cirques fait toujours débat dans certains pays, d’autres l’ont tout simplement interdite comme les États-Unis, l’Italie ou encore l’Écosse. Parfois, cette prise de position s’opère à des niveaux plus locaux comme à l’échelle d’une ville. Au total, 47 pays ont interdit l’utilisation d’animaux dans les spectacles de cirques, dont treize en Europe.
En France, cette loi n’a toujours pas été votée, au grand désarroi des associations de protection animale. Mais certains établissements ont pris la décision d’instaurer eux-mêmes cette mesure au sein de leurs représentations. Le Cirque Phénix est le premier, en France, à avoir renoncé aux spectacles avec des animaux.
Des marionnettes prennent la place des animaux
Le patron du cirque, Alain Pacherie, a pris cet engagement il y a bien longtemps. En effet, c’est à l’hiver 2002 qu’il a remplacé l’intégralité des animaux par des marionnettes. Il a expliqué au Parisien qu’un déclic s’est produit alors qu’il observait un numéro où un ourson devait passer sous un cheval au galop. Au fil des représentations, un sentiment de malaise et de gêne s’est peu à peu installé en lui. À cet instant, les choses ont totalement changé.
Une vidéo des marionnettes du Cirque Phénix :
Pour le Cirque Phénix, fini les cages, les chevaux, les chiens, les tigres, les otaries et tous les autres animaux exploités pour le divertissement. Les huit crocodiles qui faisaient partie du spectacle ont eux aussi tiré leur révérence depuis longtemps. À la place, le cirque propose des marionnettes faites de tissus. Et même si le public ne semble pas très enthousiaste à l’entrée, selon Alain Pacherie, les enfants notamment sont émerveillés à la sortie. Il leur est même possible de toucher ces bêtes en tissu, pour leur plus grand bonheur.