Arielle Dombasle et Bernard-Henri Lévy, le couple mythique du paysage français, intriguent en ne portant plus leurs alliances, révélant ainsi une dimension profonde de leur relation amoureuse.
La romance entre Arielle Dombasle et Bernard-Henri Lévy a traversé le temps, faisant rêver de nombreux admirateurs. Ensemble depuis plus de trente ans, la chanteuse et l’écrivain-philosophe incarnent une présence imposante dans la vie culturelle française. Cependant, une observation a suscité des interrogations : pourquoi le couple ne porte-t-il plus ses alliances ? Cette question, loin d’être anodine, offre une fenêtre sur la philosophie du couple vis-à-vis de leur engagement.
L’intimité de leur relation
Arielle Dombasle, connue pour son franc-parler et son caractère artistique singulier, n’a jamais caché son profond respect et son admiration pour Bernard-Henri Lévy. Au-delà de l’amour mythique qui les unit, elle décrit BHL comme quelqu’un qu’elle admire « absolument tout ». Pourquoi tant d’admiration ? Elle évoque les qualités essentielles de son mari : « sa mélancolie, son esprit brillant, sa délicatesse, son courage », mais également « sa puissante plume d’écrivain ». Ce portrait élogieux montre à quel point elle voit en lui un homme complet et fascinant.
Le couple s’est marié le 19 juin 1993 à la mairie de Saint-Paul-de-Vence, un lieu rempli de symboles, également cher à Yves Montand et Simone Signoret. Pourtant, malgré ce cadre idyllique et leur mariage, ils ne portent aujourd’hui plus les alliances échangées ce jour-là.
La raison derrière l’absence des alliances
Les alliances ont toujours été perçues comme l’emblème du mariage, un symbole tangible de l’engagement mutuel. Mais pour Arielle Dombasle et Bernard-Henri Lévy, leur absence a une explication singulière et peu conventionnelle. Arielle confie que leur perte, bien que fortuite, n’a pas altéré la profondeur de leur engagement. « Bernard-Henri a perdu la sienne pendant la guerre à Sarajevo et moi dans le Pacifique », raconte-t-elle. Cet incident, plutôt que de signifier une rupture, a renforcé l’idée que leur amour dépasse le cadre matériel. « Notre amour va tellement au-delà de tout cela », ajoute-t-elle, soulignant la force de leur union.
Cette vision transcendant les objets matériels pour se focaliser sur l’essence même de l’amour donne un aperçu unique et profond de leur relation.
Le secret de la longévité de leur relation
La longévité de leur relation intrigue et fascine. Comment Arielle et BHL parviennent-ils à maintenir l’étincelle après tant d’années ? Pour Arielle, l’une des clés réside dans l’art de la surprise et du renouvellement. Elle avoue : « J’essaie toujours de le surprendre (…) Tout est tellement fragile, je ne prends jamais rien pour acquis ». Ces paroles reflètent une attitude proactive, où chaque jour est une nouvelle opportunité de redécouvrir l’autre.
Cette attitude a inspiré des gestes inattendus. Il y a quelques années, Arielle avait surpris son mari en se produisant au Crazy Horse, une audace qui mélangeait leur vie privée et leur vie publique. « Je l’avais mis devant le fait accompli. Il est venu me voir mais ça ne fait pas tellement plaisir de voir sa femme plus que semi-nue en train de chanter. Mais d’un autre côté, il était fier », partage-t-elle. Ce récit montre à quel point ils jonglent entre tensions et fiertés, toujours dans le respect mutuel.
Un autre aspect intéressant de leur relation est leur manière de se vouvoier, encore aujourd’hui. « Phonétiquement, je trouve ça joli ‘vous’, c’est comme une caresse », explique Arielle. Ce choix, hérité de ses parents, marque une distanciation respectueuse et une douceur dans leur communication quotidienne.
Leçons d’amour à tirer
À travers leur histoire, Arielle Dombasle nous livre une perspective unique sur le maintien de la flamme amoureuse. Selon elle, chaque femme doit cultiver sa propre individualité tout en entrant en résonance avec les fantasmes et l’inconscient de son partenaire. « Chaque femme doit sentir cette particularité en elle et deviner l’inconscient de l’autre d’une certaine manière et se couler dans la fantasmagorie de l’autre », conseille-t-elle.
Leur relation, loin des normes traditionnelles, invite à réfléchir sur notre propre vision de l’amour. Peut-être que la clé n’est pas dans les objets ou les rituels, mais dans la capacité à transcender ces symboles pour atteindre une compréhension plus profonde de l’autre.
Et vous, comment intégrez-vous cette philosophie dans votre propre relation amoureuse ?