Avec l’été qui arrive à grands pas, de nombreuses personnes espèrent perdre quelques kilos superflus en un temps record. Cependant, ce que beaucoup ignorent, c’est que la perte de poids rapide n’est jamais vraiment bénéfique pour la santé.

Le corps ne veut pas maigrir
D’une manière générale, le corps ne veut pas maigrir, car cela va contre son instinct de survie. Ainsi, une forte privation, même courte, a très peu de chances d’être réellement intéressante sur le long terme. Les conséquences sont largement connues aujourd’hui : fringales incontrôlables, reprise du poids perdu et plus encore…
Après une perte de poids rapide, durant laquelle le corps se laisse surprendre, il n’a plus qu’un seul objectif : reconstituer ses réserves vides. Comme c’est inscrit dans nos gènes, au plus profond de nous, c’est la peur de la famine, et par extension de la mort, qui reprend rapidement le dessus. Votre corps s’opposera naturellement à un amaigrissement rapide et non contrôlé.

Toujours prendre son temps
C’est une récente étude norvégienne qui tend à aller dans ce sens. Pendant deux ans, une équipe de chercheurs a suivi un groupe de personnes considérées comme obèses (avec un IMC de 42,5 en moyenne). En deux ans, ces personnes ont perdu 11 kilos en moyenne, ce qui n’est pas énorme. Cependant, après l’expérience, elles avaient toujours aussi faim et avaient du mal à maîtriser leurs fringales. Cela serait dû au taux de ghréline (ou hormone de la faim) toujours important après la perte de poids.
Pour éviter de voir ce taux stagner – voire augmenter – après un amaigrissement, il est important de perdre du poids de manière très progressive. L’objectif est alors, au lieu de faire un régime, de rééquilibrer son alimentation, tout en pratiquant une activité physique régulière. La perte de poids est, certes, plus lente, mais beaucoup plus durable.