C’est une plainte au pénal et au civil un peu étrange qui a fait parler d’elle en ce début de semaine. En 2013, Sébastien, un jeune homme de 24 ans complexé par la taille de son sexe, a pris contact avec un chirurgien plastique pour régler le problème. Malheureusement, le résultat s’est montré inattendu.
Incapable d’avoir des relations sexuelles
Sébastien aura subi deux opérations. Une première visait à allonger son pénis, tandis que la deuxième visait à l’élargir. Cependant, durant la deuxième opération, le chirurgien a constaté que l’engin de son patient avait « rétréci » à la base. Cela arrive après des injections de graisse. Pour lui donner un aspect plus « harmonieux » le médecin a procédé à une injection d’acide hyaluronique. Malheureusement, le jeune homme a fait une réaction allergique.
Lors d’une érection, de petites boules apparaissent sur la longueur du pénis, ainsi que des douleurs, rendant impossible tout rapport. Par la suite, le chirurgien a proposé une nouvelle opération au jeune homme, pour retirer l’acide manuellement. Actuellement, il refuse de reconnaître avoir fait une erreur, car il dit utiliser cette technique sur d’autres patients. Cela n’a pas empêché Sébastien de porter plainte pour le préjudice vécu.
Ce n’était pas une vraie chirurgie d’allongement
Selon les autorités médicales, le chirurgien n’a pas réalisé une vraie « chirurgie d’allongement ». En effet, cette dernière est rare et pratiquée sur des hommes ayant un « micro-pénis », c’est-à-dire moins de 7 cm. Les techniques utilisées sont lourdes et demandent à ce qu’une équipe chirurgicale complète soit présente lors de l’opération.
En outre, l’utilisation de l’acide hyaluronique n’est pas du tout autorisée dans des cas comme celui de Sébastien puisqu’elle comporte des risques. Heureusement pour lui, le chirurgien n’a pas touché les fonctions érectiles avec ses multiples opérations. Avec le temps, et passé le traumatisme, le patient devrait pouvoir s’en remettre.