L’archipel d’Hawaï a connu un vent de panique samedi à la suite d’une alerte au missile balistique lancée juste après 8 heures. « Ceci n’est pas un exercice ».
Attaque au missile balistique imminente
À Hawaï, peu après 8 heures du matin le samedi 13 janvier, une perturbation intense s’est produite à la suite d’une annonce peu commune. La population de l’archipel a reçu un message d’alerte stipulant qu’une attaque au missile balistique était imminente. Les écrans de téléphone portables étaient assaillis de pop-up provenant des services d’urgence. Les chaînes de télévision et les radios détaillaient les diverses façons de trouver un abri proche. Toutes les annonces étaient ponctuées par « this is not a drill » (ce qui signifie : « ceci n’est pas un exercice »).
Les habitants pris de panique ont tous tenté de se réfugier dans les sous-sols, les égouts, sous des tables… Et les touristes présents dans les hôtels ont été invités à gagner les sous-sols de ces derniers. L’archipel s’est complètement paralysé.
Une erreur humaine privilégiée par les autorités
Comprenant qu’il s’agissait d’une erreur, les autorités ont très vite calmé les foules. Plusieurs messages, y compris sur les réseaux sociaux, ont donc largement été diffusés. L’alerte au missile était complètement fausse. Le sénateur Brian Schatz a pris la parole pour déclarer qu’il s’agissait d’un événement « inexcusable » et qu’il espère que le responsable sera rapidement identifié.
L’organisme à l’origine des alertes a l’intention de prendre des mesures pour que cela ne se reproduise plus. Jusqu’à ce que l’analyse complète de cet événement soit réalisée, les exercices de ce genre seront tout simplement suspendus. Par ailleurs, une vérification à deux personnes pour les tests ainsi que pour les alertes réelles sera mise en place. Enfin, une toute nouvelle fonction permettant l’annulation de l’alerte dans les secondes suivant le lancement de cette dernière sera aussi instaurée.