Lauren Wasser est un mannequin ayant du se faire amputer une de ses jambes après un premier syndrome du choc toxique. Malheureusement pour elle, un deuxième SCT va lui faire perdre sa deuxième jambe. Paradoxalement, on dit de ce syndrome qu’il est très rare, mais en constante augmentation, depuis quelques années.
Qu’est-ce qu’un SCT et quelle en est la cause ?
Le syndrome du choc toxique est une pathologie très rare, potentiellement létale et causée par une toxine bactérienne (Staphylococcus aureus ou staphylocoque doré) agressive. Cette dernière pénètre dans le sang et peut potentiellement affecter de nombreux organes. La pathologie progresse rapidement et demande une assistance médicale rapide.
Un SCT n’est pas directement dû à un tampon ou à une coupe menstruelle, mais plutôt au fait de maintenir le flux de règles en interne trop longtemps, plutôt que de le rejeter (avec une simple serviette hygiénique par exemple). Les composants présents dans les tampons et les coupes menstruelles sont reconnus comme étant sûrs et les risques sont très faibles. Pourtant, il est tout de même important de connaître les symptômes afin d’être pris en charge rapidement.
Les symptômes d’un syndrome du choc toxique ?
Les symptômes sont variés et peu éloquents, mais ils doivent inquiéter en cas de cumul. Si vous souffrez d’un SCT, vous pouvez ainsi retrouver :
- Une fièvre soudaine (39 °C et plus)
- Des nausées et vomissements
- Des diarrhées
- Une ou plusieurs éruptions cutanées ressemblant à des coups de soleil
- Des vertiges et la sensation de tomber quand vous vous tenez debout
- Des maux de gorge importants
Le problème avec un SCT, c’est que ces symptômes font penser à celui d’une grippe. La seule différence avec la grippe sont les vertiges, la sensation de tomber et de s’évanouir une fois debout. Si vous avez un doute et que votre médecin ne semble pas se diriger vers la piste du SCT, pensez-y afin d’être – le cas échéant – soigné rapidement.