Le ministère de la Santé français a confirmé que le joint électronique bénéficiait d’une dérogation à la législation. Il sera donc vendu de façon légale en France.
Le joint électronique : des cigarettes au dérivé de cannabis CBD
Le gouvernement s’apprête à augmenter de nouveau les prix des paquets de cigarettes dans le cadre de sa lutte contre le tabac. Il pourrait très probablement les faire monter à dix euros d’ici à 2020. Mais aujourd’hui, c’est sur un autre débat que le ministère de la Santé s’exprime : les joints électroniques sont bel et bien légaux.
Il s’agit donc de cigarettes électroniques au dérivé du cannabis CBD. Elles rentrent donc clairement dans le cadre d’une dérogation de la législation, alors même que l’agence du médicament recommandait son interdiction. Le « e-joint » qui contient du cannabidiol (CBD) mélangé à d’autres liquides carburants de la cigarette électronique est donc bien légal selon le gouvernement.
Une teneur en THC qui restera inférieure à 0,2 %
En France, la législation interdit la détention, la fabrication et le transport de cannabis (et de ses dérivés, dont le CBD). Néanmoins, la commercialisation des variétés de cannabis qui ne présentent pas de propriétés stupéfiantes est autorisée. Et contrairement au THC, le CBD ne provoque pas d’effet psychoactif propre au joint d’herbe traditionnel. C’est pour cette raison qu’il bénéficie d’une dérogation de la législation.
Par ailleurs, le gouvernement souhaite surveiller de près ce marché. Il a déclaré que le taux de THC ne devait pas excéder 0,2 %. Et bien sûr, il doit toujours rester dans un cadre de vapotage. Enfin, les commerçants ne peuvent faire la promotion d’un « nouveau cannabis » sous peine de sanctions. Pour veiller au respect de ces directives, le ministère de la Santé, la Répression des fraudes et l’Agence du médicament mèneront conjointement des contrôles.