C’est avec horreur, que des pêcheurs ont découvert des centaines de tortues marines mortes, ou à l’agonie.
Une découverte horrifiante, et inquiétante
Depuis quelques jours, les pêcheurs du Salvador assistent à une scène effroyable. C’est aux alentours de la baie de Jiquilisco que des centaines de tortues ont perdu la vie. Sur un petit espace de seulement douze kilomètres carrés, ce ne sont pas moins de 300 à 400 tortues de mer qui ont été comptabilisées. Toutes repêchées, elles sont actuellement analysées pour déterminer les causes de ce carnage. Certaines étaient en état de décomposition avancé, tandis que d’autres ont été retrouvées agonisantes.
Esto no descarta afectación por marea roja. Mañana se realizarán más muestreos de agua. Resultados de tejidos estarán en próximos días (2/2) pic.twitter.com/IZS0IBR2Mh
— MARN El Salvador (@MARN_SV) 6 novembre 2017
Un phénomène similaire s’est déjà produit en 2013 au Salvador
Il ne s’agit malheureusement pas d’une première. En 2013, des centaines de tortues avaient été retrouvées mortes, échouée sur les côtes. La responsable avait cependant un nom, puisqu’il s’agissait d’une toxine qui était produite par une concentration de micro-algues anormale.
Aujourd’hui, rien ne prouve que ces micro-algues seraient à nouveau la cause du phénomène. Les autorités tentent encore d’en découvrir l’origine. Pour l’heure, elles ont trouvé différents types de micro-algues dans le système digestif des tortues analysées. C’est donc parmi ces dernières que les chercheurs tentent d’identifier celle qui pourrait produire une toxine paralysante, capable de décimer une population entière de tortues marines.
Des premières hypothèses sur la mort de ces tortues ont été avancées
Le ministère de l’environnement et des ressources naturelles du pays, le MARN, recherche toujours la cause du phénomène. Néanmoins, certaines autres raisons sont mises à causes par les habitants du Salvador. Pour le maire de Jiquilisco, David Barahona, un empoisonnement par la pollution des eaux semble probable. Mais il pense également qu’elles ont pu être victimes de l’utilisation d’explosifs par des pêcheurs « irresponsables ». Il faudra donc attendre les résultats des analyses pour en connaître la cause réelle.