Aujourd’hui, jeudi 5 Octobre, débarque sur Paris Taxify, un concurrent directe de Uber. Déjà 2 000 chauffeurs seraient opérationnels et 5 000 en attente.
Des prix encore plus attractifs
Taxify est une application estonienne de VTC. Afin de s’imposer dans ce marché très concurrencé, la société propose des tarifs 10% moins cher que chez Uber, tout en garantissant une meilleure rémunération des chauffeurs. En effet, Taxify prélève une commission de 15% sur chaque course (contrairement à Uber qui prélève une commission de 25%).
Le marché des VTC a du souci à se faire, car Taxify a déjà de l’expérience dans le domaine, ayant déjà conquis presque l’entièreté de l’Europe de l’Est. On la retrouve également en Afrique, ainsi qu’au Mexique. 3 millions d’utilisateurs dans le monde, naviguent grâce à Taxify. Au total, l’application est disponible dans près de 19 pays du monde et ne compte pas arrêter son expansion.
Qui se cache derrière Taxify ?
La société créatrice de cette start-up n’est autre que Didi Chuxing, une société chinoise dangereuse pour Uber. Ce géant du transport est notamment connu pour avoir presque chassé Uber du territoire chinois. En 2016, Didi Chuxing a racheté les opérateurs Uber chinois et affirme, aujourd’hui, contrôler près de 90% du marché des véhicules de tourismes avec chauffeur.
Cependant, Taxify – en plus de devoir se faire une place dans un milieu très concurrencé – va devoir se faire accepter par un autre acteur de taille : les taxis. À l’annonce de cette nouvelle arrivée, l’Union Nationale des Taxis (ou UNT) a déjà prévu de saisir la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Le motif ? Le nom de l’application (Taxify) risque de semer la confusion dans l’esprit du consommateur. Ils craignent que ces derniers ne fassent plus la différence entre un VTC et un taxi classique.